Quand le trumpisme infiltre l'édition scientifique
Régulièrement, les observateurs avertis du monde de l’édition scientifique le constatent, partagés entre incrédulité et amertume : le nombre de revues et de journaux scientifiques s’accroit démesurément.
Qu’importe si les chercheuses et chercheurs du monde entier n’ont déjà quasiment plus le temps de lire tout ce qui sort dans leur discipline : il continue de pousser des publications comme des champignons.
Toutes ces nouvelles revues, c’est vrai, ne sont pas à mettre dans le même panier.
Certaines d’entre elles font écho à une demande sociétale. C’est le cas par exemple de celle que vient de sortir le Lancet, « Obstetrics, Gynaecology, & Women’s Health », dédié à la santé des femmes.
D’autres publications correspondent à un désir de faire de la science différemment. Elles renouvellent le mode d’évaluation des articles qui leur sont soumis, comme Peer Community In, fondé par une équipe française.