Soutenir sa thèse en visioconférence devient pour beaucoup de jeunes chercheurs une réalité. Nouvel épisode de PhDLife, le podcast des jeunes chercheurs, co-animé avec Mathilde Maillard et organisé en live, sur YouTube.
C'est une idée qui, il y a peu encore, pouvait paraître saugrenue : soutenir sa thèse à distance, en visioconférence, seul derrière son ordinateur, avec, derrière l'écran, les membres du jury. Comme beaucoup d'autres habitudes et certitudes, la crise sanitaire du coronavirus a conduit nombre de doctorants et d'encadrants à envisager sérieusement d'avoir recours à un service de visioconférence pour devenir docteur.
Au vrai, la soutenance de thèse en vidoconférence est autorisée. L'article 19 de l'arrêté du 25 mai 2016 autorise « à titre exceptionnel, et à l'exception de son président, les membres du jury » à participer à la soutenance. par des moyens de visioconférence ou de communication électronique permettant leur identification et leur participation effective à une délibération collégiale et satisfaisant à des caractéristiques techniques garantissant la transmission continue et simultanée des débats.
C'est le cas de Quentin Muller, post-doctorant à l'Université de Bordeaux, qui a du organiser une soutenance à distance pour un des membres du jury qui ne pouvait être présent.
Romain Tavernier, doctorant en chimie à l'Université de Montpellier. Baptiste Louf, doctorant en mathématiques à l'Institut de Recherche en Mathématiques Fondamentales (Université de Paris/CNRS)
Maria Sara Magaro, docteure en Médecine Moléculaire et Régénérative à l'Université de Modène.

Sylvie Pommier, vice-présidente adjointe chargée du doctorat à l'Université Paris-Saclay.
Johan Collot, Professeur à l'Université Grenoble Alpes (Laboratoire de Physique Subatomique et de Cosmologie)
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